Un peu de publicité personnelle (pour Eugène Varlin, bien sûr), sous forme de plusieurs rendez-vous. Très satisfait de son passage à la librairie Libre ère le 18 octobre, il me demande d’annoncer ses prochaines sorties.
Je l’emmène avec moi:
- à Vierzon, au café repaire, le 5 novembre,
- à la librairie Envie de lire d’Ivry sur Seine (16 rue Gabriel Péri), le 7 novembre à 19h30. Voici la publicité faite par le libraire:
« Tant qu’un homme pourra mourir de faim à la porte d’un palais où tout regorge, il n’y aura rien de stable dans les institutions humaines ». Beaucoup ont déjà entendu cette phrase, sans savoir grand-chose de son auteur. Pourtant, le bonhomme gagne à être connu de toutes celles et ceux qui ont à cœur d’explorer les chemins de l’émancipation collective… Débarqué à l’âge de 13 ans à Paris pour y apprendre son métier d’ouvrier relieur, Eugène Varlin fut un militant autodidacte, qui s’activa très tôt à organiser le mouvement ouvrier. Il fit partie des fondateurs de la première Association Internationale des Travailleurs, victime de la répression sous le Second Empire, avant d’être élu durant la Commune de Paris. Entre-temps, il aura créé la coopérative La Ménagère et les cantines pour ouvriers La Marmite. Voilà pourquoi les Versaillais l’ont fusillé sommairement, et pourquoi nous, on a envie d’en causer avec vous !
- dans plusieurs lieux de Franche Comté (dont, forcément, Vesoul), pour les Petites Fugues, du 21 au 24 novembre (cliquer sur le lien pour voir les dates et les lieux des rendez-vous).
- Sûrement, il sera aussi avec moi lorsque je débattrai avec Bernard Noël à Nice, le 30 novembre à 15 h, dans le cadre des Voix d’hiver sur le thème « de la Commune au communalisme ».
- Et en tout cas, il sera à l’Université populaire du Travailleur catalan, à Perpignan, le 7 décembre, puisque c’est de lui que je parlerai, sous le titre
Eugène Varlin, ouvrier relieur sous le second empire — de l’Internationale à la Commune
La suite, ce sera pour l’hiver…