Les versaillais continuent à massacrer, notamment à Versailles, mais je vais arrêter là cette éphéméride. Il y aura bien sûr encore des articles « cent cinquantenaire », mais pas tous les jours, et aussi d’autres articles: oui, il reste des choses à découvrir autour de l’histoire de la Commune de 1871.
Un regret: le peu d’attention que j’ai portée aux « Communes de province ». J’avoue que les sempiternelles énumérations, la Commune de Marseille, la Commune de Lyon, la Commune de Narbonne, la Commune de Saint-Étienne, la Commune du Creusot, la Commune de Toulouse et celles que j’ai oubliées… me semblent apporter peu de choses à notre connaissance de l’histoire. Les travaux sur le mouvement communaliste « national » me semblent plus prometteurs et intéressants, mais vraiment je sais trop peu de choses pour en parler. C’est pourquoi je n’en ai presque rien dit — et je n’en dirai pas beaucoup plus. Pour me faire pardonner, ce beau dessin de l’Hôtel de ville de Narbonne, que j’ai utilisé comme couverture de ce court article, qui est dû à Hubert Clerget, et que j’ai trouvé sur Gallica.
Dans les prochains jours, entre encore quelques articles de l’actualité d’il y a cent cinquante ans, je vous proposerai de lire trois articles de synthèse, écrits au début de l’année pour un numéro hors-série du journal Politis. Celui-ci avait été coordonné de main de maître par Maxime Jourdan mais la politique éditoriale du journal, que j’ai trouvée peu respectueuse des auteurs et du travail du coordinateur, m’a empêchée de lui faire toute la publicité souhaitable. Nous reviendrons ainsi sur les origines de la Commune (avec Maxime Jourdan), sur sa politique sociale (avec Laure Godineau) et sur les femmes (par moi-même).
Je reviendrai ensuite lentement à une publication tous les quatre jours.
Le mois de juillet sera très littéraire, avec des articles sur les livres, mais pas seulement. Aux mois d’août et septembre, je rendrai surtout compte des grands procès de 1871. Et après? Vous verrez bien!