Après la défense collective présentée la veille par Chalain, voici la défense particulière de la Chambre fédérale des Sociétés ouvrières, présentée par Albert Theisz. Nous sommes le 2 juillet 1870, toujours à la sixième chambre du tribunal correctionnel de Paris.
M. LE PRÉSIDENT. Je donne la parole à Theisz.
THEISZ. Messieurs, pour prouver une société secrète, l’accusation confond la Chambre fédérale des sociétés ouvrières avec l’Association internationale des travailleurs. Quel est son but ? Sans doute, elle voudrait acquérir la latitude de dissoudre tout groupe de travailleurs sans recourir à l’article 291 attaqué, compromis, battu en brèche même par les conservateurs les plus réactionnaires.
Au fond, peu nous importerait personnellement l’erreur peut-être involontaire que fait l’accusation, en voulant prouver que la Chambre fédérale et l’Internationale ne forment qu’une seule et même société; nous espérons même que le temps n’est pas éloigné où toutes les sociétés qui composent la Fédération feront également partie de l’Internationale ; mais avant tout, en face de l’acte d’accusation, nous tenons à établir la vérité tout entière, dont nous, délégués de la Chambre fédérale, nous acceptons la responsabilité.
Au nom de mes coaccusés : Avrial, délégué à la Chambre fédérale des sociétés ouvrières par la chambre syndicale des ouvriers mécaniciens; Durand, délégué de la Société des bijoutiers; Pagnerre, délégué de la Société des feuillagistes; Franquin, lithographe, et pour moi-même, comme délégué de la Société des ouvriers du bronze, — j’ai à répondre contre l’accusation de société secrète dont la Chambre fédérale est l’objet.
Comme membres de l’Internationale, nous acceptons la défense présentée par nos amis; mais notre titre spécial de délégués nous oblige à défendre des actes auxquels nous n’avons pris part que de l’aveu même de nos mandants et à relever l’étrange confusion que l’accusation n’a pas cessé de faire entre deux groupes distincts de travailleurs.
C’est dans le rapport de M. l’avocat impérial que nous allons rechercher les preuves que ces deux sociétés sont deux groupes bien distincts.
Et d’abord, cette distinction correspond à une division naturelle, normale. Que cela ait échappé à M. l’avocat impérial, on ne peut lui en faire un crime : il serait fort étonnant qu’il se rendît bien compte de la situation des travailleurs et de leurs besoins.
Pour démontrer ce que nous avançons, nous ferons remarquer qu’en Angleterre, où la liberté de réunion et d’association existe, on voit d’un côté les trade’s unions de l’autre l’Internationale. Et qu’on ne dise pas que c’est là un effet du hasard; les fondateurs de l’Association internationale étaient en mesure de s’entendre avec les trade’s unions, puisque, pour la plupart, ils appartenaient à des groupes ouvriers.
Pourquoi deux sociétés différentes dans un pays où l’on était libre de n’en faire qu’une, si cette .division n’était, au moins pour le présent, une division toute naturelle qui assure aux groupes de travailleurs leur souveraineté pleine et entière, leur liberté complète d’action?
De la présence dans l’Internationale et la Chambre fédérale de plusieurs d’entre nous, M. l’avocat impérial conclut bravement, sans hésiter, que ces deux sociétés n’en font qu’une. Cette doctrine pourrait avoir d’étranges conséquences si on l’appliquait à d’autres sociétés que les sociétés ouvrières. Et que diriez-vous d’un tribunal de commerce décidant que deux sociétés industrielles ou financières n’en font qu’une, parce qu’on retrouve dans leurs conseils d’administration certains membres appartenant aux deux sociétés? Ce serait là pourtant l’équivalent du procès que l’on intente aujourd’hui à la Chambre fédérale et à l’Internationale, accusées de n’avoir formé qu’une même société.
L’acte d’accusation affirme que l’idée de la Fédération n’a été conçue qu’après la dissolution du bureau de Paris [en 1868, voir notre article] pour continuer l’Internationale sous un autre nom. Cette affirmation est inexacte : l’idée de fédérer les sociétés ouvrières est antérieure à la dissolution du bureau de Paris; depuis longtemps la Fédération était faite moralement, la grève du bronze [en 1867] le démontre de la manière la plus précise. Alors que cette grève éclata, non par le fait de l’Internationale, mais parce que les fabricants renvoyèrent de leurs ateliers les ouvriers qui faisaient partie de la société de résistance, toutes les sociétés ouvrières de Paris soutinrent de leur argent les ouvriers du bronze, l’Internationale n’intervint dans le débat que pour mettre les grévistes en rapport avec les trade’s union[s]; aussi, est-ce par la société du bronze qu’a été prise l’initiative de l’organisation fédérative des sociétés, et non, comme le prétend le rapport, par les citoyens Tolain, Murat, Héligon, qui n’ont jamais pris part aux travaux de la Chambre fédérale.
On retrouve encore l’idée de fédération à la formation des Chambres syndicales, celle des mécaniciens, par exemple, dont le projet de fédération est ainsi conçu :
Il est formé entre les ouvriers des professions similaires de la mécanique qui adhéreront aux présents statuts, une Société qui prend le nom de Chambre syndicale des professions similaires de la mécanique.
Les professions du bâtiment se fédéralisent également.
La nécessité de régler les rapports des sociétés ouvrières s’impose chaque jour davantage. Des convocations sont adressées aux différents comités, et un projet de statuts est mis en discussion dans des réunions autorisées par la préfecture de police. Mais un jour l’autorisation nous est retirée ; vainement nous nous adressons à M. le préfet de police, à M. le ministre de l’intérieur pour obtenir quelques explications sur cette interdiction, on ne croit pas devoir prendre la peine de justifier une mesure qui froissait les droits et les intérêts des travailleurs, on ne nous répond pas; de là vient le manifeste dont a parlé M. l’avocat impérial dans son rapport. Après cette publication, nos discussions ont continué aux sièges des sociétés, et les résultats ont été soumis à l’assentiment des assemblées générales de chaque industrie que la préfecture de police autorise légalement.
Voilà la vérité, messieurs, sur la formation de la Chambre fédérale des sociétés ouvrières. Cette institution a toujours conservé son autonomie ; elle est demeurée bien distincte de l’Internationale ; le rapport de M. l’avocat impérial le prouve surabondamment. Ainsi, dans une des lettres de Varlin, à propos du projet de fédération des sections parisiennes de l’internationale, on lit : « Mon cher Aubry, cela va faire une troisième fédération ouvrière à Paris, c’est regrettable ; mais enfin le mauvais vouloir des sociétés parisiennes nous y oblige. Plus tard nous verrons s’il n’y a pas lieu de fusionner. »
Le 20 avril, Varlin écrit à Aubry : « Écrivez à Theisz pour la Chambre fédérale des sociétés ouvrières ; à Lombard pour la caisse fédérative du sou ; à Langevin pour l’Internationale. »
Enfin parmi les signataires du manifeste antiplébiscitaire se retrouve cette distinction de délégués de l’Internationale, délégués de la Chambre fédérale, distinction qui n’aurait eu aucune raison d’être si la Chambre fédérale avait fait une même société avec l’Internationale.
C’est ainsi, messieurs, qu’est organisée cette fameuse société secrète à laquelle on ne croit point, cette société dont le siège central, selon le ministère public, est à Londres, et de qui tous les travailleurs reçoivent le mot d’ordre.
La confusion que fait M. l’avocat impérial en amalgamant dans une société tous ces groupes qui ont entre eux unité de vues et de principes ne nous surprend pas. Nous comprenons que là où il y a ordre, liberté, travail, progrès, M. l’avocat impérial n’ait vu qu’organisation secrète, oppression, car les garanties de dignité, d’indépendance, de responsabilité que donne à chaque individu notre système fédératif devaient échapper à la pénétration d’un gouvernement autoritaire, centralisateur à outrance.
Qu’est-ce que l’Internationale, qu’est-ce que la Fédération? Le 30 avril 1870, en pleine période plébiscitaire, le ministère public répondit : C’est une société secrète. De preuves, nulle part ! On nous arrête sans savoir pourquoi ; le délit de société secrète dont nous sommes inculpés n’a été échafaudé qu’après notre arrestation, sur des correspondances particulières d’ami à ami dont le ministère public devait ignorer l’existence ; notre arrestation était donc illégale, arbitraire, et ce procès n’est qu’un procès de tendance.
LE PRÉSIDENT. Allons, allons… votre arrestation n’a pas été arbitraire, puisqu’on vous traduit devant la justice. Vous avez dit des choses très sensées, ne gâtez pas votre plaidoirie par des appréciations étrangères au procès, et que le tribunal ne saurait permettre.
THEISZ. Nous sommes des travailleurs; on nous arrête, on nous fait perdre notre temps. Nos femmes, nos enfants, restent dans la misère pendant que nous souffrons en prison ; on nous garde 46 jours à Mazas, et il ne me sera pas permis de me révolter…
M. LE PRÉSIDENT. Mais encore une fois…
THEISZ. Je veux dire qu’on doit respecter plus qu’on ne le fait la liberté individuelle. Nous sommes d’honnêtes gens, des ouvriers laborieux et, avant de nous traîner à Mazas, on devrait se renseigner. Ce n’est qu’après 46 jours de prison préventive qu’on m’a relâché; pour m’amener enfin ici, ou l’on ne me reproche plus qu’un infime délit.
M. LE PRÉSIDENT. Vous êtes inculpé du délit de société secrète.
THEISZ. Société secrète, une organisation composée de délégués de quarante ou cinquante sociétés ouvrières ayant un mandat déterminé et se renouvelant quelquefois même à chaque séance !
Nous avons comploté, dites-vous. Oh! messieurs, quelle accusation naïve ! Comment des citoyens se connaissant à peine, ne s’étant même jamais vus, n’ayant d’autre lien entre eux que le sentiment de solidarité qui unit leur société, ont-ils pu se résoudre immédiatement, sans aucune crainte, à s’affilier à une société secrète? C’est insoutenable.
Les sociétés ouvrières sont organisées d’une façon bien avouée ; elles se composent de tous les ouvriers de chaque profession qui adhèrent librement, sans aucune exclusion contre celui-ci ou celui-là, pour n’importe quelle cause.
Les conseils d’administration qui sont chargés de recevoir les cotisations, de tenir la comptabilité et de distribuer les fonds d’après le règlement discuté, voté, accepté par tous les sociétaires, ces conseils d’administration sont élus au suffrage de tous les adhérents.
Dans le conseil d’administration de chacune des sociétés ouvrières, on désigne à la majorité des voix un, deux, trois délégués, selon l’importance de la société, et ce sont ces délégués de toutes les sociétés qui composent la Chambre fédérale ; ces délégués n’ont jamais qu’un mandat limité ou impératif et toujours révocable.
Limité sur toutes les questions à l’étude, puisqu’ils ne peuvent voter sur ces questions sans l’ordre formel des conseils qui les ont désignés, leur rôle est celui d’une commission d’enquête. Alors que l’enquête est terminée et que les conseils d’administration sont renseignés, les délégués reçoivent un mandat impératif; ils ne peuvent voter dans la chambre fédérale que selon la volonté exprimée par leurs mandants.
Si le délégué désigné par le conseil d’administration d’une société ouvrière pour étudier une question à l’ordre du jour à la Chambre fédérale se trouve d’un avis opposé à celui du comité dont il fait partie, son mandat se termine aussitôt et le conseil en nomme un autre qui représente l’avis de la majorité.
La Chambre fédérale des sociétés ouvrières est donc d’une extrême mobilité quant à la composition de ses membres, puisque d’une séance à l’autre une partie peuvent être changés et le sont [sic].
Supposer qu’avec l’organisation des sociétés ouvrières qui acceptent tout le monde et avec celle de la Chambre fédérale dont le renouvellement partiel est à l’état permanent, continu, supposer, disons-nous, la possibilité de faire une société secrète, cela est invraisemblable et ce n’est que par suite de l’ignorance du ministère public sur la manière dont elle fonctionne qu’une pareille idée a pu prendre naissance.
Au milieu des graves événements qui se sont succédé depuis le commencement de l’année, si la Chambre fédérale des sociétés ouvrières s’est occupée parfois de politique, c’est parce qu’une réunion d’hommes ne peut avoir lieu sans que ces préoccupations ne surgissent, c’est parce que les conséquences de ces événements pouvaient avoir une influence considérable sur le salaire, seul moyen d’existence de ces hommes, sur le travail dont ils sont les représentants.
Ce qui eût été impossible, c’est que les préoccupations politiques n’aient pas surgi, ne se soient pas manifestées dans de pareilles circonstances, alors que le pays tout entier était profondément remué, agité, et là comme partout, il y a eu des tempéraments plus emportés, des paroles plus ardentes ; mais supposer qu’il y a eu société secrète, nous le répétons, c’est invraisemblable, c’est impossible.
Que reste-il donc sur notre compte? Des correspondances particulières, des discours publiés, des comptes rendus de journaux, des protestations, des manifestes, et c’est de tout cela que l’on tire comme conséquence que nous faisons de la politique, que nous travaillons mystérieusement à détruire la société sans rime ni raison, en dépit des règles de la justice, que nous sommes les ennemis de la famille et de la propriété !
Eh ! messieurs, avant de dénoncer nos théories économiques, avant de traiter de phraséologie creuse la forme peut-être encore confuse que prennent des revendications légitimes, avant de nous livrer à la vindicte de nos concitoyens, a-t-on recherché sérieusement les causes de ce grand mouvement ouvrier dont personne ne peut contester l’existence? Tout en affirmant l’égalité, a-t-on étudié les rapports du patronat et du salariat? Tout en affirmant la justice, a-t-on constaté l’infériorité imposée au travail, seul créateur de la richesse publique ? Si l’on ne sait rien, si l’on ne peut rien nous apprendre, pourquoi donc veut on nous empêcher de rechercher un ordre social plus équitable?
Ce qui vous frappe, c’est l’universalité des grèves, et vous concluez à un mot d’ordre donné par quelques meneurs remuant d’un signe les masses ouvrières. Eh bien! croyez-nous, cela est faux! Alors qu’une grève éclate dans une industrie, c’est que les ouvriers qui en font profession l’ont jugée nécessaire, et personne n’a le droit ni le pouvoir de la faire naître ou de l’empêcher.
Le mot d’ordre vient de plus haut; il vient de votre organisation industrielle, de votre régime économique en contradiction flagrante avec vos théories politiques et le suffrage universel.
M. LE PRÉSIDENT. Il nous est impossible de vous laisser continuer. Toutes ces théories-là sont bonnes à produire dans les réunions publiques; mais je ne me crois pas autorisé à discuter ici ces questions d’économie sociale qui ne font pas partie de votre défense, et si j’avais qualité pour vous répondre, assurément, je vous contredirais. Passez donc !
THEISZ. Je suis obligé de dire ce qui nous a rendus socialistes, puisque c’est cela qui nous amène ici.
Depuis 1789, toutes vos Constitutions affirment et prétendent garantir la liberté, l’égalité, la fraternité! Or, chaque fois qu’un peuple accepte comme but une formule abstraite, philosophique, politique ou religieuse, il n’a plus ni repos ni trêve qu’il n’ait fait passer cet idéal du domaine des théories dans le monde des faits. Nous voulons, nous, faire descendre la formule révolutionnaire des abstractions politiques où elle se tient depuis 89, dans les réalités sociales.
Votre système économique, votre organisation industrielle a pour résultat inévitable, fatal, d’augmenter toujours le nombre des salariés et de subordonner le travailleur au capitaliste en même temps que vous affirmez comme base de l’organisation sociale l’égalité politique par le suffrage universel; et vous vous étonnez de cet immense cri de révolte que poussent les travailleurs du monde entier ; vous vous étonnez du trouble, de la confusion qui s’introduit dans le vieux corps social! Ce qui nous étonne, nous, c’est votre inconséquence.
Ainsi, vous commencez par affirmer l’égalité politique de tous les citoyens, et pour la nécessité de votre politique, par désir de luxe, d’opulence, par soif de direction, de pouvoir, vous organisez la grande industrie avec la compagnie anonyme ; vous groupez, vous enrégimentez des centaines, des milliers de travailleurs dans vos grandes usines. Aux malheureux que l’on exploite, on donne le spectacle de la richesse, du gaspillage, opposé à leur propre misère; les uns meurent de faim, tandis que les autres meurent d’indigestion.
Ah! convenez-en, il faut que la conscience du peuple soit bien généreuse, car, frappé sans relâche par la disette, le chômage, la maladie, il ne vous a pas encore demandé compte des sources de vos richesses. Et pourtant. quel spectacle plus humiliant! Tout ce qui vit de son travail, ouvriers, petits industriels, petits négociants, languit, végète, et la fortune publique appartient aux prêteurs d’argent, aux faiseurs d’affaires, aux agioteurs. Le seul groupe de capitalistes qui tient la bourse de Paris fait dans l’espace de huit ans une rafle de milliards.
M. LE PRÉSIDENT. Non ! il ne faut pas vous lancer dans l’étude des questions sociales qu’on ne peut pas discuter dans cette enceinte.
THEIZ. Mais on a dit que nous étions des insensés.
M. LE PRESIDENT. On n’a pas dit que vous étiez des insensés.
THEISZ. On a dit que nos doctrines étaient insensées, et il faut que je démontre qu’elles ne le sont pas.
M. LE PRÉSIDENT. Ce n’est pas ici le lieu, et je ne saurais vous le permettre.
THEISZ. Nos doctrines ont été qualifiées d’insensées par l’avocat impérial, et nous sommes obligés de les justifier devant les juges comme devant l’opinion publique. Nous voulons montrer que nous ne sommes pas des fous ou des gens qui trompent sciemment le public. Nous ne trompons personne, car nous sommes honnêtes !…
M. LE PRESIDENT. Je vous répète que ce n’est pas le lieu de faire une pareille discussion. La question du procès est celle-ci : On vous accuse, à tort ou à raison, d’avoir masqué sous un programme économique des idées révolutionnaires ; c’est sur ce point que vous devez discuter.
COMBAULT. L’avocat impérial a demandé le jugement de l’opinion publique ; il faut bien que nous nous défendions devant elle.
M. LE PRÉSIDENT. Vous êtes libres de discuter le côté clandestin de la société, mais en dehors de ça, si parce qu’on a parlé d’une chambre fédérale, on venait exposer toutes les questions économiques qui s’y traitent, nous n’en finirions plus, et d’ailleurs, nous ne serions plus dans le procès.
THEISZ. Ce ne sont que nos doctrines qu’on attaque, nous devons bien nous défendre.
CASSE. Nous ne sommes ici que pour nos opinions.
M. LE PRÉSIDENT. Casse, soyez plus calme. Vous me donnez des terreurs pour le moment où vous aurez à vous défendre. Theisz, reprenez votre défense en tenant compte de mes recommandations.
THEISZ. Ne pouvant rien changer dans ma défense, je ne continue pas.
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Merci à Éloi Valat pour le portrait d’Albert Theisz utilisé en couverture de cet article.
Comme pour les précédents articles, le texte provient du livre
Troisième procès de l’Association internationale des travailleurs à Paris, Le Chevalier (Juillet 1870).