J’interromps encore une fois — brièvement — la série d’articles consacrés à Adolphe Clémence, pour annoncer la séance du

5 février 2020

des

mercredis des révolutions

sur le thème

Révolution et roman

Voici le résumé proposé par Thomas Bouchet, qui animera la séance:

Quoi de comparable entre faire de l’histoire et écrire un roman? Comment se répondent « réel » et « fiction»? La question de la révolution, si essentielle au 19e siècle, est un très bon point d’appui pour se poser ces questions et bien d’autres encore. Sous les regards croisés des deux invitées attentives à la fois au passé et au présent – une romancière, une historienne – Février et Juin 1848 ainsi que la Commune de 1871 prendront un singulier relief.

Michèle Audin est écrivaine et amatrice d’histoire. Son roman Comme une rivière bleue (Gallimard, 2017) a pour cadre (et pour personnage) Paris pendant la Commune de 1871. Elle a aussi rassemblé et présenté les textes du communard Eugène Varlin (Libertalia, 2018).

Judith Lyon-Caen, historienne, enseigne à l’Ecole des hautes études en sciences sociales. Elle explore les relations entre histoire et littérature au XIXe et au XXe siècles. Dans La Griffe du temps (Gallimard, 2019), elle réfléchit à ce que l’histoire peut dire de la littérature en enquêtant sur une nouvelle des Diaboliques de Barbey d’Aurevilly (1874).

C’est donc

le mercredi 5 février 2020

à 18h30 à la Mairie du dix-huitième

1 place Jules-Joffrin, 75018 Paris

Voici le programme complet de l’année (cliquer ici)– j’en reparlerai avant le 4 mars!