Note: ceci est une ébauche, une première recherche, avant un texte beaucoup plus précis sur la semaine sanglante et ses morts, qui paraîtra dans quelques mois. Ajouté le 6 mars 2020
Voir, donc, mon livre, La Semaine sanglante, légendes et comptes, Libertalia, 2021. Ajouté le 12 février 2021.
Les nombres de morts de la Semaine sanglante, tels que donnés par Maxime Du Camp en 1879, et l’argumentation de Robert Tombs en 2012 reposent sur les nombres d’inhumations donnés par les cimetières parisiens (voir l’article précédent) et ceux donnés par la police.
J’ai donc voulu me faire une idée de « ce » que ces cimetières avaient enregistré. J’ai profité de ce que les Archives de Paris avaient mis en ligne des registres d’inhumation des cimetières parisiens (comme je l’ai déjà signalé lors de la visite au Père Lachaise à la recherche de la tombe d’Albert Theisz) pour aller faire un tour (virtuel) dans ces cimetières.
On va voir que la promenade comporte un aspect mémoriel certain — le registre, public et en ligne, est désormais un lieu de mémoire. Et qu’elle pose davantage de questions qu’elle n’apporte de réponses.
La première question est : que compte-t-on ?
Par exemple : nous parlons de la « Semaine sanglante » (21 au 28 mai 1871) et donc, bien sûr, nous ne comptons pas ceux qui ont été tués par les versaillais avant le 21 mai. Pourtant, l’importance du nombre de morts hommes et jeunes dans les registres est frappante.
La deuxième question est : comment reconnaît-on un tué par les versaillais dans un registre de cimetière ? Par exemple, Dombrowski est inhumé au Père Lachaise le 24 mai,
sous son nom, nous le connaissons, le reconnaissons et nous savons qu’il a été tué sur une barricade de la rue Myrrha le 23 mai et qu’il devrait donc être compté parmi les morts de la Semaine sanglante. Mais les autres, qui sont aussi inhumés sous leurs noms et que nous ne connaissons pas ?
En comptant les « inconnus » (répertoriés comme tels dans les registres) nous ne comptons donc qu’une partie des morts de la Semaine sanglante — et même qu’une partie des morts dont les corps sont parvenus dans un cimetière, comme nous allons le voir. Et d’ailleurs, nous ne voyons qu’une partie des informations dont disposaient, à l’époque, les cimetières.
Les cimetières dont on peut consulter les registres en ligne sont Auteuil, Bagneux, Batignolles, Belleville, Charonne, Grenelle, Ivry, La Chapelle, La Villette, Montmartre, Montparnasse, Pantin, Passy, Père Lachaise, Saint-Ouen, Saint-Vincent, Thiais, Vaugirard.
Remarquons que le cimetière de Bercy n’est pas dans cette liste.
Bagneux et Pantin n’ont été ouverts qu’en 1886, Thiais en 1929.
Je vais suivre l’avance géographique des versaillais en consultant les registres des quinze autres cimetières, dans l’ordre Auteuil, Passy, Grenelle, Vaugirard, Batignolles, Montmartre, Saint-Vincent, La Chapelle, Saint-Ouen, Montparnasse, Ivry, Charonne, Belleville, La Villette, Père Lachaise.
Je cite les intitulés des registres sans abuser des guillemets. Je note en chiffres les nombres que je vais additionner et au long les autres.
J’ai lu avec soin les registres jusqu’au 22 juin 1871 inclus — mais évidemment j’ai pu commettre des erreurs ou omissions, merci de me les signaler le cas échéant.
Au-delà d’une éventuelle polémique sur le nombre de morts, la façon dont les corps sont inscrits, si l’employé a pris la peine de signaler d’où ils venaient, est aussi très intéressante.
- Auteuil enregistre, dès le 22 mai, 40 cadavres de fédérés trouvés dans le quartier d’Auteuil, le 23 mai, 22 cadavres tués dans la journée [sic] du 21 au 22 et 1 garde national inconnu (de l’ambulance de la presse rue de Longchamp).
- Passy, 5 inconnus fédérés (un artilleur, un adjudant, deux gardes nationaux et un turco de la République) le 22 mai et, moins anonymes, 1 restaurateur de la rue de la Roquette et 4 soldats déserteurs envoyés (c’est bien de leurs corps qu’il est question) par la Justice militaire, plus 1 inconnu garde national. Le 28 mai, quatre convois (de vingt-deux voitures en tout) de 47 + 35 + 30 cadavres (insurgés) envoyés par le quatrième arrondissement et 180 par la morgue, le 30 encore 41 cadavres envoyés par le quatrième et 5 par le seizième. Et ce n’est pas fini, le 11 juin 1 inconnu garde national (insurgé) trouvé dans la propriété de M. Peters (pauvre M. Peters!) rue Pergolese, le 12 juin, quatre voitures contenant 29 cadavres (insurgés) exhumés du pont de la Concorde et du quai d’Orsay, + 8 du pont de l’Alma le 13 juin; + 1 du ministère des affaires étrangères le 19.
- Grenelle. Le cimetière a enregistré une quinzaine d’inhumations entre le 21 et le 31 mai, dont aucune d’inconnu.
- Vaugirard. Le cimetière n’a pas enregistré les corps d’inconnus au fur et à mesure de leur arrivée, mais dans le récapitulatif à la fin du mois, venus de différents endroits (ce qui n’est pas très précis), 19 le 23 mai, 46 le 24, 49 le 25, 24 le 26, 9 le 29, ce que l’employé a additionné en 151 (mais je trouve 147); pas de mention d’inconnus en juin.
- Batignolles. Ici la question « que compte-t-on ? » ne manque pas de se reposer. En effet, si le registre n’indique que 7 inconnus, inhumés le 24 mai, il est impossible de ne pas remarquer que, s’il n’y avait eu, dans ce cimetière, que cinq inhumations en avril et aucune du 1er au 23 mai, on y a enterré soixante-neuf corps entre le 24 et le 31 mai, dont beaucoup de presque inconnus (le prénom, ou l’âge, ou les deux, manquent) et dont au moins vingt-cinq sont ceux d’hommes entre dix-sept et quarante et un ans; le 10 juin sont inhumés 3 inconnus + 1 garde (sans doute les inconnus étaient-ils des civils) et le 13 juin encore 1 inconnu.
- Montmartre. Le 24 mai, 148 corps inconnus (124 du huitième arrondissement, 14 du chemin de fer de l’ouest, 8 du quartier Montmartre et 2 sur la voie publique) ; le 25 mai, Charles Delescluze (si vite? voir l’article suivant) que je ne compte pas davantage que les morts des Batignolles, mais aussi 145 corps inconnus ; le 26 mai, 220 corps ; le 27, 133 inconnus (5 du Nouvel Opéra, 2 rue de Clichy, 58 de Lariboisière, 45 de l’hôpital M(airie?) St-Martin, 23 rue Rochechouart) ; le 28, 86 inconnus (1 de la Trinité, 38 de l’hôpital M St-Martin, 11 rue Rochechouart et collège Rollin, 18 mairie du troisième, 8 mairie du huitième, 10 square du temple) ; le 29 mai, 5 inconnus (3 mairie du huitième, 1 ?, 1 chapelle Louis Seize) ; le 31 mai, 492 corps sans cercueils (c’est la seule fois où j’ai vu cette mention apparaître) ; le 1er juin encore 4 et 5 le 4 juin; il y a encore 1 inconnu le 9; 5 corps inconnus le 10 et 1 inconnu venant des Buttes par autorité militaire le 17.
- Saint-Vincent. Je ne vois pas d’inconnu, mais, le 26 mai, je remarque Gustave Durieu, commandant (j’avais lu « communard » des volontaires de la Seine), un versaillais… pas comptabilisé comme inconnu.
- La Chapelle. Il n’y a eu que deux inhumations en mai et juin 1871, aucun inconnu.
- Saint-Ouen. Le registre ne contient aucune inhumation entre le 25 avril et le 20 juin 1871.
- Montparnasse. Il est impossible de ne pas voir l’inhumation, le 20 mai, de huit inconnus, dont sept venant de l’hôtel des Invalides, même s’il n’y a pas lieu de les considérer comme morts de la Semaine sanglante — il y a aussi des débris de corps humains trouvés après l’explosion de la cartoucherie Rapp. Le 24, encore un « non-inconnu » venant d’une ambulance, mais aussi 32 inconnus venant de la Prévôté, + 3 inconnus sans mention, + 12 + 42 + 30 + 75 ; le 25, 1 inconnu + 48 soldats fédérés + 32 + 69 + 165 + 33 + 37 + 24 + 4 cadavres, + 1 inconnu + 18 + 46 + 25 + 7 + 25 + 18 + 48 + 18 + 26 + 3 cadavres,
venant du Mont de Piété, du Sénat, du Panthéon, de la Chaussée du Maine, du Val de Grâce, de Saint-Sulpice et du Champ d’Asile ; le 26, 81 corps (St-Germain-l’Auxerrois) + 40 (Gros-Caillou) + 18 (rue de la Harpe) + 1 (gare de Sceaux) + 32 (caserne de Lourcine) + 28 (mairie du cinquième) + 21 (rue Oudinot) + 12 (rue de la Huchette) + 1 (place de l’Observatoire) + 20 (Sénat) + 2 (Invalides) + 8 (palais de l’industrie) + 8 (montagne Sainte-Geneviève) + 13 (Panthéon) + 2 (Saint-Sulpice) + 1 (rue Saint-André-des-Arts) ; le 27, encore un non-inconnu, Ferdinand Faneau, que nous ne comptabilisons pas,
6 anonymes (ou 8?), 362 corps (2 caserne Lourcine, 115 amphithéâtre d’anatomie, 1 rue Amelot, 11 théâtre de la Gaîté, 1 rue de la Santé, 1 rue illisible, 9 Panthéon, 12 Gros Caillou, 2 Luxembourg, 99 morgue, 11 Arts et métiers, 2 tour Saint-Jacques, 9 rue Saint-Paul, 36 caserne des Célestins, 43 Val de grâce, 8 ambulance de la presse) ; le 28, 122 corps (48 de la caserne Lobau, 12 amphithéâtre d’anatomie, 5 Sénat, 7 Val de grâce, 15 ambulance de la Bastille, 13 hôtel illisible, 3 mairie du cinquième, 7 square du Louvre, 6 palais de l’industrie, 6 Saint-Sulpice) ; 3 corps seulement le 29 ; le 30, 9 corps venant du Sénat, 2 de Saint-Germain-l’Auxerrois, 1 de la chaussée du Maine ; et encore 4 le 2 juin (ce qui fait, d’après moi, 1639); + 2 cadavres des soldats fédérés provenant de la cour des Tuileries le 12.
- Ivry. Je ne vois que, le 23 mai, un inconnu de 25 ans, comment le rattacher à quoi que ce soit ?
- Charonne. Le registre ne comporte que, le 29 mai, 2 corps inconnus.
- Belleville. Aucun inconnu.
- La Villette a enregistré, le 25 mai, un corps trouvé sur la voie publique, par ordre du commissaire.
- Père Lachaise. La liste des jeunes hommes enterrés dans ce cimetière en avril et mai 1871 est terrifiante, mais nous ne comptons pas ceux inhumés avant le 21 mai. Peut-être ensuite 1 officier payeur de la garde nationale, pas Dombrowski qui n’est pas assez anonyme, mais simultanément, le 24 mai, les 16 gardes nationaux non reconnus de l’amphithéâtre de la rue du Fer-à-Moulin, dont, je vous l’accorde, on peut imaginer qu’ils sont morts avant l’entrée des versaillais dans Paris. Je note qu’il y a une unique inhumation, dans ce grand cimetière, pour les trois jours 26, 27 et 28 mai, ce qui se justifie peut-être par le fait que les combats y font rage. Aucun inconnu n’est répertorié jusqu’au 30 mai, nous sommes à la page 100 du registre, tournons la page, la page 101 en est déjà au 16 juin. Il manque des pages et depuis longtemps. Ainsi nous ne saurons rien, par ce registre, des fosses communes de ce cimetière et du mur des Fédérés.
Ici on peut s’arrêter et faire une addition : Auteuil 63 + Passy 388 + Grenelle 0 + Vaugirard 147 + Batignolles 12 + Montmartre 1245 + Saint-Vincent 0 + La Chapelle 0 + Saint-Ouen 0 + Montparnasse 1641 + Ivry 0 + Charonne 2 + Belleville 0 + La Villette 0 + Père Lachaise 16 = 3514.
On peut donc faire aisément plus réactionnaire que Maxime Du Camp, plus révisionniste que ses modernes disciples. Il suffit d’utiliser des informations encore plus partielles.
Les Convulsions de Maxime Du Camp
Du Camp dit s’être renseigné près de l’administration des cimetières qui, certainement avait d’autres sources que ces registres. Voici les chiffres qu’il donne :
- Auteuil, 68
- Passy 350
- Grenelle 30
- Vaugirard 141
- Batignolles 14
- Montmartre 783
- Saint-Vincent, 6
- La Chapelle (sous le nom de Marcadet) 185
- Saint-Ouen ?
- Montparnasse 1634
- Charonne 134
- Ivry 650
- Belleville 11
- La Villette 13
- Père Lachaise 878
Il a eu aussi accès à des informations sur des cimetières dont nous n’avons pas vu les registres.
- Bercy 425
- Champ-des-Navets (je croyais qu’il s’agissait d’un autre nom du cimetière d’Ivry) 47
Sur le cimetière de Charonne (dont j’ai déjà parlé une fois), je reviendrai dans l’article suivant. Les 425 corps de Bercy sont assez bien documentés, même si je n’ai pas vu les registres. Voir le livre de Lissagaray :
un conseiller, Dumas, dit « qu’après la rentrée des troupes, il fut, en sa qualité d’adjoint au maire du XIIe arrondissement, appelé à donner des permis d’inhumation pour plus de quatre cents personnes fusillées dans la prison de Mazas. Tous ces cadavres […] furent jetés dans un puits du cimetière de Bercy. Ce qui est certain, c’est que l’identité de ces personnes n’a pas été reconnue et qu’il n’y a pas eu d’acte de décès. »
Ce qui lui fait, à M. Du Camp, 5339 morts. Il ajoute 1338 corps, des Carrières d’Amérique et d’ailleurs, et le voici avec un total de 6667 morts, et non pas 6677 comme vous et moi, mais ce n’est pas la façon dont il fait les additions que je discute ici.
Des corps et des nombres
Ce sont des êtres humains que nous additionnons.
Pensons à eux et arrêtons-nous un instant sur les morts, pour quelques commentaires.
Bien sûr qu’il y a peut-être des soldats versaillais parmi les cadavres. Pourtant, en référence à l’ambulance de la presse et aux deux cimetières du seizième arrondissement, on peut consulter le registre des décès de cet arrondissement, qui contient de nombreux combattants morts. Mais leurs noms étaient connus des déclarants.
Quant aux soldats déserteurs inhumés à Passy, ils nous rappellent que les uniformes de lignards ne sont pas tous ceux de combattants versaillais.
Et d’ailleurs, les gardes nationaux inconnus venu d’ambulances, n’ont-ils pas été blessés antérieurement à la Semaine sanglante ? Devons-nous bien les comptabiliser ?
On pourrait presque se demander si un garde national tué en défendant une barricade est bien un mort de la Semaine sanglante…
Le corps de « Ferdinand » (Valère) Faneau, médecin à l’ambulance de Saint-Sulpice, assassiné (il n’y a pas d’autre mot) ainsi que beaucoup de ses blessés — voilà des morts dans une ambulance qui sont incontestablement des morts de la Semaine sanglante –, a certainement été emmené en même temps que ces blessés assassinés, que l’on a un peu de mal à détecter dans la liste du cimetière Montparnasse.
Dans cette même liste, les deux corps venus de la Tour Saint-Jacques semblent bien peu de chose, rapportés aux descriptions horrifiques de corps enterrés dans le square Saint-Jacques de la Boucherie, dont peut-être certains étaient encore vivants, que tous les journaux ont évoqué à l’époque (voir, par exemple, Le Temps du 7 juin 1871) — et même aux « seulement quelques douzaines », de l’article How bloody was… de Tombs.
La Semaine de Mai de Camille Pelletan
Les nombres de Du Camp ont été abondamment discutés, critiqués et corrigés par Camille Pelletan dans son livre La Semaine de mai en 1880. La date est importante : elle est à peu près contemporaine des faits, et, en effet, Camille Pelletan fait état de nombreux témoignages. En particulier, les 878 du Père Lachaise (que je n’ai même pas vus) lui semblent ridicules en comparaison du massacre qui s’est fait dans la prison de la Roquette (noter que les quatre cents cadavres de Bercy venaient d’un massacre analogue à la prison de Mazas).
Je retiens, des informations données dans ce livre, que les registres des cimetières parisiens ne sauraient suffire (même avec les informations que nous ne lisons pas dans ces registres), puisque de nombreux corps ne sont jamais arrivés dans des cimetières parisiens. Sans parler des fédérés qui ont été fusillés dans un cimetière et poussés dans une fosse et difficilement comptabilisés. D’autres lieux d’inhumation sont à considérer, outre les Carrières d’Amérique, les cimetières des communes de banlieue, le bois de Boulogne, les tranchées d’Issy, les puits des catacombes d’Issy et de Vanves, le Champ-de-Mars, et même le parc Monceau, une école de filles de la rue d’Allemagne, différents chantiers, en particulier en haut de la rue Rochechouart, et, sur la route de Satory, à la porte Dauphine, dans les fossés de Passy, à la porte Maillot, le long des talus du château de la Muette, au pont de Sèvres, à Asnières, le bien nommé square Saint-Jacques-de-la-Boucherie, les casemates des fortifications… et sans parler de la Seine.
Sans parler du « puits des fédérés », près de la place des Fêtes, et là ce sont les Cahiers rouges de Maxime Vuillaume que je lis…
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L’image de couverture est de Penkin, elle est parue dans Histoire de la révolution de 1870-71, de Jules Claretie, L’Éclipse, 1872-1875. Précisé le 5 mars 2020.
Au cas où cette attribution soit trouvée douteuse… on la trouve comme provenant de L’Univers illustré, au musée Carnavalet, là (information ajoutée le 15 juillet 2020).
Dans l’article suivant de cette série, je critiquerai les arguments
(ou leur absence) dans la révision de Tombs
Livres et articles cités
Du Camp (Maxime), Les Convulsions de Paris, Paris, Hachette (1879).
Lissagaray (Prosper-Olivier), Histoire de la Commune de 1871, (édition de 1896), La Découverte (1990).
Pelletan (Camille), La Semaine de mai, Maurice Dreyfous (1880).
Tombs (Robert), How bloody was la Semaine sanglante of 1871? – A Revision, The Historical journal (55), p.679-704 (2012), — Paris, bivouac des révolutions La Commune de 1871, Libertalia (2014).
Vuillaume (Maxime), Mes Cahiers rouges Souvenirs de la Commune (avec un index de Maxime Jourdan), La Découverte (2011).