Voici un deuxième article consacré aux réunions publiques. 

Pour cet article, j’ai simplement utilisé le même « manuscrit policier » que dans l’article précédent — après tout, ces fonctionnaires ont été payés par les impôts de nos ancêtres, il est juste que ce qu’ils ont fait nous serve!

Cette fois, pas pour raconter une réunion, mais pour faire la liste de toutes les réunions publiques desquelles Paule Minck a été oratrice, ou dans lesquelles elle est intervenue, avec ce que les policiers ont noté de ce qu’elle y a dit.

Avant de commencer, la parole au citoyen Lefrançais. Avec le même code couleurs que dans l’article précédent.

Parmi les femmes qui prennent régulièrement la parole dans les réunions, on remarque surtout la citoyenne Paule Minck, petite femme très brune, un peu sarcastique, d’une grande énergie de parole. La voix est un peu aigre, mais elle s’exprime facilement. Elle raille avec esprit ses contradicteurs plutôt qu’elle ne les discute et ne paraît pas, jusqu’alors, avoir des idées bien arrêtées sur les diverses conceptions qui divisent les socialistes. Mais elle est infatigable dans sa propagande. Professeur de langues ou lingère, suivant les circonstances, on la dit aussi habile à l’aiguille qu’à donner des leçons.

La grande énergie de parole de cette femme a effrayé la police, vous verrez que l’auteur du texte cité ne cesse jamais de la trouver « violente », « très violente ». C’est aussi un article sur… la façon dont on parle des femmes. 

3 novembre 1868, au Pré aux Clercs, sur mariage et divorce.

Mad. P. Minck dit que le mariage est hypocrisie. Elle se prononçait en faveur du Divorce.

L’Église n’a fait qu’avilir la femme, dit-elle.

Le premier principe est l’abâtardissement et l’avilissement des êtres.

La femme forte, celle qui sait conserver intacts son honneur et sa dignité, est la fille de la Révolution.

L’éclat que pourrait nous apporter l’Église est teint des lueurs lugubres de bûchers et des auto-da-fé.

Nous sommes assez grands pour nous diriger nous-mêmes,

10 décembre 1868, à la Reine Blanche, sur les octrois.

Mme P. Minck se plaignit de ce que l’octroi sert à entretenir les folies ruineuses des villes, à subvenir aux frais des armées permanentes et à solder le budget des Cultes.

Elle arriva au milieu des applaudissements à parler de la municipalité.

Paris, dit-elle, nomme-t-il ses conseillers municipaux? Ne faut-il pas courber la tête sous le plaisir du Baron je ne sais qui [Haussmann, bien sûr, et elle le sait]. Supprimons les octrois en attendant des suppressions plus radicales…

Si nous avions le bonheur de posséder la liberté nous n’aurions pas besoin de Gendarmes avec des triques pour nous conduire.

12 janvier 1869, au Pré aux Clercs.

Mme P. Minck qui, à une autre tribune avait eu quelques succès fut accueillie par des bravos prolongés. Elle combattit l’hérédité.

C’est un principe mauvais, dit-elle, car ses résultats sont mauvais.

L’héritage a créé les castes, l’aristocratie sous laquelle beaucoup ont souvent gémi et gémissent encore.

L’héritage nous conduit fatalement à la constitution de la caste ou à l’étiolement et au parasitisme.

D’un côté, l’asservissement du plus grand nombre, de l’autre, arrêt fatal du progrès car l’homme qui ne travaille pas n’étend pas la production.

Mme P. Minck souleva des rumeurs en déclarant qu’elle n’était pas communiste. « À bas les gueulards! » cria-t-on aux interrupteurs.

Mme P. Minck parlant des impôts dit:

Les coffres de l’Empire… de Gerolstein sont comme les tonneaux des Danaïdes, on emplit beaucoup et il en manque toujours beaucoup.

Elle descendit de la tribune au milieu des applaudissements et M. Gagne fit cette déclaration sur le ton emphatique qu’on lui connaît.

Messieurs les citoyens après le discours que vous venez d’entendre, on peut dire que les femmes sont dignes d’occuper la tribune.

Janvier 1869, boulevard de La Chapelle, sur les octrois encore.

Me Paule Minck, qui prit ensuite la parole ne tarda pas à sortir de la question.

Elle parla des merveilles de Mentana [« Les chassepots font merveille à Mentana », citation du Général de Failly, c’était près de Rome et l’armée impériale protégeant le pape contre Garibaldi, le 3 novembre 1867. Il y avait une allusion à cette merveille déjà dans l’article précédent.] et des baïonnettes qui soutiennent les soutanes.

L’utopie d’hier, dit-elle, sera la vérité de demain, soyons utopistes en voulant l’amélioration des travailleurs, l’affranchissement de tous et l’abolition de toutes les castes, aristocraties, dynasties, etc. dont nous n’avons que faire….

Retrempons-nous donc dans l’énergie.

Protestons tous contre l’iniquité, contre l’arbitraire, contre le despotisme. Il ne doit plus y avoir pour nous qu’un seul sentiment, c’est d’anéantir ces choses à tout jamais.

Mme P. Minck proposa des résolutions qui ne furent pas votées mais qu’elle formula ainsi:

Remplacer les impôts actuels par un impôt progressif sur les fortunes, sur les actions, obligations, rentes, enfin titres de toutes sortes.

Le 31 janvier, à la Redoute, sur l’assistance publique.

Le 31 janvier, à la Redoute, sur la question « De l’assistance publique », Mme P. Minck prononça un discours dans lequel elle démontra la nécessité de créer une société coopérative pour le travail des femmes.

Dans le courant de son discours, elle prononça les paroles suivantes, à l’adresse de l’État:

Lorsque vous prenez nos enfants pour la guerre, vous ne regardez pas de [à?] quelle religion ils appartiennent. Pourquoi venez-vous demander quelle est la religion d’un enfant lorsqu’il s’agit de l’admettre dans une école communale? [Bonne question, que beaucoup de parents vivant en Alsace-Moselle se posent encore — même si on ne prend plus leurs enfants pour la guerre.]

Lorsqu’on prend l’impôt on ne vous demande pas de quelle religion vous êtes!

Il faut que nous ne soyons pas des victimes; il faut nous débarrasser du baptême, de la communion, du mariage, que les femmes ne soient plus en arrière! Soyez plus fermes que vos maris! Soyez les compagnes de leurs droits! les sœurs de leurs pensées, et anathémisons surtout le despotisme.

4 février 1869, à la Jeune Gaule.

Dans la réunion du 4 Février, Mme Paule Minck après avoir dit ce qu’étaient les privilèges dans les siècles derniers, parla de ceux de notre époque.

Sous les émanations délétères du Consulat et de l’empire, dit-elle, reparaissaient les privilèges plus nombreux encore. — Avec 1815 et notre Roi bien aimé, ce fut une vraie débauche de privilèges, parce que 93 n’avait pas détruit et jeté au vent toutes les mauvaises semences.

Privilèges et religion sont synonymes.

Les gouvernements ont malgré [?] la hiérarchie des anges des archanges, et ils ont les Princes, les Ducs et les comtes.

Tant que nous serons affligés de la domination céleste, nous le serons également de l’autre.

17 février 1869, rue de Lévis, sur les malheurs de la guerre.

Le 17 février, Théophile Ferré présidait. [Émile Richard attaque les armées permanentes, le Commissaire avertit, Ferré proteste, Richard termine, Horn parle.]

Mme P. Minck se livra à des attaques fort violentes contre le gouvernement.

Les armées permanentes asservissent la liberté, dit-elle, elles nous forcent à courber la tête jusqu’à temps que nous nous révoltons.

On a parlé de désarmements, si on commençait par la France, ne serait-il pas à craindre que S. M. Bismarck ne fonde sur le Rhin et vienne nous imposer ses conditions.

On ne pourra désarmer que quand nous n’aurons plus de tyrans à notre tête.

Il faut nous réunir devant la tyrannie.

Elle verra qu’il faut compter avec nous, elle reculera sinon nous nous lèverons comme nos pères de 93 pour faire tomber sous notre souffle puissant tous les tyrans et tous les trônes.

Au Waux Hall.

Mme Paule Minck traita de la famille et du Mariage.

La réunion du 24 mars 1869 fut dissoute.

Mme P. Minck parla des édifices construits avec la sueur et le sang des ouvriers, édifices devant lesquels, dit-elle, on nous force à courber la tête bien bas sous prétexte qu’on vous en récompensera plus tard en haut.

Le Commissaire considérant qu’on s’écartait de la question dissout la réunion.

19 mars 1869, Droits et devoirs de la femme dans la société.

Mme P. Minck parla de l’asservissement de la femme et du despotisme que l’homme exerçait sur elle.

Elle rappela que la Révolution donna à la femme tous les droits établissant l’égalité pour les héritages et l’égalité devant la Justice.

On dit que c’est l’œuvre d’un homme, le héros du 18 Brumaire.

Ce héros ne comprenait qu’une chose, le despotisme, le droit du plus fort et l’anéantissement des faibles.

Elle dit que si la Révolution fut si forte, c’est qu’elle fut préparée par les femmes.

Cependant elle ne fut pas d’avis de donner aux femmes des droits politiques, car, étant toutes livrées au confessionnal, dit-elle, on aurait un corps législatif plein de calottes noires.

26 mars 1869, récit d’une arrestation de Flourens.

Mme P. Minck était également là.

Flourens entra au café situé Boulevard Rochechouard [Rochechouart] n°56 pour conférer avec les organisateurs de la réunion.

Lorsqu’il sortit du Café, il fut arrêté en exécution d’un mandat de justice.

Personne ne s’opposa à l’arrestation, mais elle produisit beaucoup d’émotion.

Mme Désirée suivit Flourens qu’on emmenait, excitant la foule (J’ai dit qu’il y avait là 600 personnes) à arracher le prisonnier des mains des sergents de ville.

Comme personne ne bougeait, « Lâches, s’écria-t-elle! vous le laisserez donc emmener! Délivrons. jetons nous sur les sergents de ville, écrasons-les! »

Mme P. Minck, de son côté, se livrait à des excitations analogues, seulement avec moins de véhémence.

La foule montée par des deux femmes allait faire une tentative pour délivrer Flourens lorsqu’un renfort de sergents de ville arriva et le prisonnier fut emmené.

Mars 1869, Waux-Hall.

Mme P. Minck parla sur « La famille, le Code civil et les unions libres ».

4 avril 1869, Waux-Hall, la famille et l’éducation des enfants.

La conférence fut dissoute.

Mme P. Minck s’éleva contre le programme des examens d’institutrices.

On ne s’occupe pas des fautes d’orthographe, dit-elle, pourvu qu’on sache le catéchisme et l’histoire sainte.

Elle affirma que le sentiment maternel disparaissait devant l’amour du confessionnal et provoqua un nouvel avertissement.

Le président protesta.

La Commissaire répondit qu’il maintenait son avertissement.

Mme P. Minck s’écria:

Oui, c’est juste, nous ne devons pas parler de l’influence cléricale qui fait des sujets et non des citoyens.

C’est qu’il vous faut des sujets qui se courbent devant vos tyrans!…

La réunion fut dissoute sur ces paroles. Mme P. Minck, furieuse, s’écria:

Citoyens et citoyennes, dans huit jours je continuerai quand même.

7 avril 1869, salle de la Fraternité.

Mme Paule Minck fut très violente en attaquant le travail fait dans les couvents, puis elle se plaignit de ce que les armées enlevaient à l’agriculture des bras vigoureux.

Elle termina en faisant allusion aux victimes des combats.

Ces victimes, dit-elle, font de l’engrais, mais celui-là nous révolte, nous répugne, et nous n’en voulons pas.

Le Commissaire déclara la réunion dissoute.

9 avril 1869, Folie Méricourt 18, La Famille.

[Johannard a attiré un premier avertissement en déclarant que le seul remède au vice de la société, c’est le communisme.]

Mme P. Minck représente le peuple écrasé sous le pouvoir « d’un bonhomme quelconque », ce qui lui attira un avertissement.

Elle s’échauffa en parlant de la situation présente.

Nous connaitrons cette liberté, dit-elle, et nous ne serons pas dégradés et asservis comme nous le sommes.

Sur ces paroles, la dissolution fut prononcée.

12 avril 1869, café Trousseau, place Mazas, le droit de punir.

Mme P. Minck fut très violente et attira au bureau deux avertissements.

14 avril 1869, salle de la Fraternité.

[Le Commissaire a déjà donné un avertissement.]

Mme P. Minck attaqua vivement la religion et ses ministres. Elle parla des dots des religieuses qui leur servent, dit-elle, à épouser Jésus.

[Le Commissaire en donne un autre.]

18 et 25 avril 1869, salle Molière, conférences.

À la salle Molière, Mme P. Minck faisait le 18 avril une conférence sur « Le rôle de la femme dans la famille et la propriété ».

Cette conférence fut assez modérée, mais le 25 avril dans celle qu’elle fit sur « La femme forte », madame P. Minck, devant cinquante assistants seulement, s’attira un avertissement du Commissaire de Police, en citant parmi les grands despotes Louis XIV, et Napoléon 1er et en ajoutant que tous avaient été criminels de la pire espèce.

21 avril 1869, chaussée du Maine, la famille.

La seule chose importante de la réunion du 21 avril fut le discours de Mme P. Minck, qui occupa presque toute la séance et qui ne fut qu’une longue attaque contre la religion qu’elle considérait comme un fléau pour la famille.

Le discours de Mme P. Minck attira plusieurs avertissements au bureau.

23 octobre 1869, rue Nationale, de la Misère.

Le 23 octobre, rue Nationale, 31, où l’on parlait de la misère, les têtes étaient très montées. [Et on parle des causes de la misère.]

Mme Paule Minck dit que la misère était la cause de l’immoralité sociale et qu’elle condamnait la jeune fille vertueuse à se prostituer pour un morceau de pain.

Les hommes sont énervés, dit-elle, et perdent jusqu’au sentiment de leur dignité.

Unissez-vous donc pour être forts et l’on vous craindra. Unissez-vous — Courage — et vous serez libres un jour.

Le Commissaire donna un avertissement.

22 janvier 1870, boulevard de Clichy, 4.

Mme P. Minck sur « Le peuple, ce qu’il a été, ce qu’il est et ce qu’il doit être au point de vue social ».

[Cette conférence à la salle des Martyrs était annoncée dans La Marseillaise datée du 22 janvier.]

25 janvier 1870, boulevard de Clichy, 4.

[Même sujet.]

Mme Paule Minck fut très violente. Elle parla entr’autres des Allemands qui ont bien fait, selon elle, de se mettre sous le sceptre d’un souverain parce que, lorsque le moment arrivera, il sera plus facile de faire tomber un tyran que de renverser une douzaine de roitelets.

Un avertissement fut donné par le Commissaire.

Parcourant l’histoire de France à grand pas, elle rappela qu’Enguerrand de Marigny avait été pendu pour avoir volé le peuple et que ses biens furent confisqués.

Aujourd’hui, ajouta-t-elle, c’est bien différent. On ne pend plus ces gens-là quand ils volent au grand jour et les souverains partagent avec eux.

Un avertissement du Commissaire fut accueilli par de nombreuses protestations.

Mme Paule Minck continua à exalter la révolution. Elle fut surtout très violente lorsqu’elle arriva à 1789.

14 avril, salle de la Marseillaise, le travail et la misère.

[Conférence de Paule Minck.]

Cette conférence fut dissoute.

Rochefort avait été nommé président honoraire.

Rocher était président effectif.

Mme Minck s’étendit beaucoup sur l’énergie des femmes du Creuzot, à propos de la grève des ouvriers de M. Sch[n]eider, et elle le fit dans des termes qui attirèrent un premier avertissement.

Elle appela de ses vœux la proclamation de la République, ce qui lui valut un second avertissement.

Enfin revenant encore sur le rôle des femmes du Creuzot, elle prononça ces paroles qui provoquèrent la dissolution:

Dans une société où les femmes veulent revendiquer leurs droits comme les hommes, on est bien près d’arriver à une solution. Si les femmes s’en mêlent la Révolution est faite.

Rocher offrit un bouquet à Mme P. Minck, et on se sépara aux cris de: Vive Rochefort!

[Le bouquet était dans La Marseillaise datée du 17 avril.]

19 avril 1870, le peuple au point de vue social.

Le 19 avril, on avait mis à l’ordre du jour: « Le peuple au point de vue social ».

La réunion fut dissoute. C’était une conférence de P. Minck.

Rochefort fut acclamé président honoraire.

Millière et Flourens assesseurs honoraires.

Mme Minck fit l’histoire du peuple et le montra bafoué, avili, opprimé.

Elle attira un avertissement au bureau en parlant de Rome.

À son origine, dit-elle, Rome fut le refuge des voleurs, des assassins, des faussaires. Aujourd’hui, il n’y a rien de changé puisque le Pape y est encore et qu’il fait de la fausse monnaie.

Mme Minck passa à la situation de la France sous les Carlovingiens [dits aujourd’hui Carolingiens].

Le peuple à ce moment courbait le front sous le régime du sabre.

Clovis changea les choses, ce fut alors le bénitier sous lequel le peuple courba encore la tête.

Ces paroles provoquèrent la dissolution.

On protesta — On cria: Vive Rochefort, et l’on fit une collecte pour les grévistes de Fourchambault.

[Le compte rendu dans La Marseillaise datée du 23 avril, est moins laconique, mais pas contradictoire!]

21 avril 1870, salle de la Marseillaise, l’influence de l’éducation.

[Conférence de Paule Minck.]

Cette conférence de même que la précédente fut dissoute.

Au cours de son discours, le président remit à Mme P. Minck un bouquet qui lui était envoyé par les citoyennes présentes.

Mme Minck fut très violente.

Elle excita par des allusions très transparentes à la haine contre le pouvoir.

Elle attira deux avertissements au bureau, puis Tartaret vint dire quelques mots et attaqua l’Impératrice [c’est donc lui qui fait dissoudre la réunion].

22 avril 1870, nouvelle salle rue Lhomond, 54.

[La salle a été inaugurée la semaine précédente.]

La réunion du 22 avril fut plus calme que l’avait été la précédente.

Rochefort fut acclamé président honoraire.

Millière et Flourens assesseurs.

Les allusions politiques furent nombreuses.

Vésinier et Mme P. Minck ont parlé dans un sens assez violent, mais M. Compère, commissaire de Police n’est pas intervenu.

*

C’est bien sûr Éloi Valat qui a dessiné le portrait de Paule Minck pour faire la couverture de cet article. Qu’il en soit remercié! Et vous, copieurs-colleurs, citez-le et citez cet article! Merci!

*

Le texte policier (celui en noir) vient, comme dans l’article précédent, du manuscrit NA 155 conservé par la Bibliothèque historique de la Ville de Paris (mais, si je comprends bien, il en existe un exemplaire aux Archives de la Préfecture de police). La date? Début des années 1870. Le contenu? De juin 1868 à mai 1870, 938 réunions publiques non politiques, 107 conférences, 127 réunions dissoutes…

Les excès de la Commune, y est-il dit, ont été préparés dans les réunions publiques.

J’ai utilisé pour cet article des informations contenues dans 41 des pages de ce manuscrit… de 800 pages. 

Livres utilisés

Lefrançais (Gustave), Souvenirs d’un révolutionnaire, La Fabrique éditions (2013).