Comme annoncé dans les articles 1 (automne 1869), 2 (Rochefort), 3 (Varlin), 4 (les journalistes et la Commune) et comme présenté dans l’article 0 (Demain), voici la Marseillaise, quotidien, quotidiennement.
Attention, c’est un journal du matin, mais il est daté du lendemain.
113. Mardi 12 avril 1870
Les noms des condamnés d’Autun commencent la une du journal ;
les « Lettres de la Bastille » du numéro 444, avec une blague sur l’esprit de Dangerville que seul celui de Rochefort égale, est consacré au plébiscite, avec cette belle remarque
Dire non, ce serait encore admettre qu’on pourrait dire oui,
abstention, donc ;
il y a des « Nouvelles politiques » ;
deux lettres de Malon et une de la citoyenne Révillot sur le jugement d’Autun et la grève du Creuzot, vous les lirez ci-dessous ;
il y a un « feuilleton » scientifique, que signe toujours Alfred Naquet, sur « La Religion et la science », la Genèse ne serait pas compatibles avec les découvertes de l’anthropologie ;
dans le « Bulletin du mouvement social », la Fédération ouvrière rouennaise ouvrira à Rouen le 15 mai un Congrès national des Sociétés ouvrières de France, arrivent aussi des nouvelles de la section lyonnaise de l’Association internationale des Travailleurs, de l’Association internationale en Russie (par la Suisse), et Verdure donne l’adresse du citoyen Révillot, pour ceux qui voudraient envoyer directement un mandat au Creuzot (on verra en lisant les articles de Malon que Révillot ne peut recevoir les mandats) ;
la « Tribune militaire » reprend (sous la plume de Louis Noir) la longue liste des punitions infligées aux soldats, que le procès de Tours avait interrompue, on y apprend, entre autres choses, qu’il y a dix mille soldats dans les prisons militaires ;
je passe les « Échos » ;
ils sont suivis d’une lettre de Londres sur « Le crime agraire en Irlande », que je garde aussi ;
Antoine Arnaud nous donne son septième article sur « La question des chemins de fer » ;
je passe aussi « Les journaux » ;
suit, sous le titre « Le Vaccin », un très bel article de Gustave Puissant que je n’ai pas la place de reproduire, il y raconte la prochaine vaccination de sa fille, voir l’image de couverture) ;
il y a des réunions publiques ;
un compte rendu analytique du Corps législatif (Schneider est toujours en grève, voir l’article signé Dangerville dans le journal d’hier) ;
suivi par diverses nouvelles des théâtres et des annonces publicitaires.
GRÈVE DU CREUZOT
JUGEMENT D’AUTUN
Nous donnons aujourd’hui les noms des condamnés d’avant-hier :
Signouver, 3 ans de prison.
Dalet (Mathieu), Desplanches, Camberlin et Lamalle, 2 ans.
Sautier, Jean Poisot, Delory, 13 mois.
Janet, Voillot, Detilleul et Dubarnaud, 8 mois.
Révillot, E. Poisot, Gaudrey, Delhomme, Mongenot père, Mongenot fils, 6 mois.
Degueurse, Gerdery, Lassaigne, Batisse, 3 mois.
Alemanus, 2 mois.
La femme Mercier — (ils avaient poursuivi une femme!) — est acquittée.
—
Il importe de vous signaler les magistrats qui ont agencé ce jugement.
Duruisseau a dirigé l’instruction ; Marcouire présidait, assisté des deux juges Castillon et Des Étangs ; Roidot occupait le siège du ministère public.
Il est bon qu’on se souvienne de ces noms.
Pour extrait : E. MOROT
LA GRÈVE DU CREUZOT
Autun, 7 h. du soir, 8 avril 1870.
Cher citoyen,
Dans la dépêche que je vous ai adressée, je n’ai pu vous parler de la réunion d’hier, qui a été très calme et très favorable à la grève qui doit se prolonger.
Je sors du palais de justice d’Autun. Pressé par l’heure du départ du courrier, je ne pourrai vous donner tous les détails que je voudrais. Sont prévenus du côté des mineurs : Matthieux, Voillot, Gonet, Sigauvert, Desplanches, Detilleul, Sœcelnier, Joseph Poisot, Emmanuel Poisot, Delhomme, Gondré, Mongenot père, Montgenot fils, Bertrand, Gardéry, Degueurse, Debarnot, Lasseigne, Révillot, Duloy, Duloy François, Combeslin, Lamalle, Batisse, Jeanne Voillot, femme Mercier, en tout vingt-cinq, et, pour un fait isolé, Alemanus, accusé surtout d’avoir commis le délit de fausse nouvelle. Cette accusation est basée sur ce simple fait, qu’Alemanus aurait crié, en vendant la Marseillaise du 21 février, contenant le « Chant de la République universelle » :
Voilà la République universelle,
propos qu’Alemanus démontre [dément], d’ailleurs, n’avoir jamais tenu.
Après l’ennuyeuse déposition de 53 témoins à charge, tous employés de l’usine ou agents de police, et la déposition de 9 témoins à décharge assignés par Alemanus, le procureur impérial commence son réquisitoire, je vous en envoie un échantillon.
Les événements du Creuzot appartiennent à l’histoire dont ils seront l’une des plus sombres pages. Au milieu d’une population jusqu’ici dévouée et confiante, et devenue tout à coup ingrate, éclate une grève dont les causes sont inconnues.
C’est la plus noire ingratitude contre une administration qui a épuisé ses efforts et prodigué ses budgets pour répandre le bien être et l’instruction dans ce centre industriel que l’étranger admire, que la jalouse Angleterre nous envie, une administration qui a porté le taux des salaires à sa plus haute expression et qui remplit les écoles de 3,000 enfants.
Cet éloge dithyrambique laissant froid un public qui sait à quoi s’en tenir, le procureur impérial a recherché les origines de ces grèves qui ne sont pas des grèves, mais des attentats sans motifs à la liberté individuelle, à la propriété, au travail, attentats aggravés par des violences coupables. Suivent des détails sur les événements des 21, 22, 23, 24 et 25 mars et un réquisitoire particulier contre Alemanus.
Il arrive enfin à la péroraison d’usage :
Messieurs les juges, j’ai rempli un devoir ; il vous en reste un à remplir ; vous avez, dans la sagesse de vos consciences, à accomplir une mission de sévérité, de vigilance et le devoir de sauvegarder la société.
J’oubliais de vous dire que le procureur impérial a ajouté ces paroles significatives :
En présence de ces actes de sauvagerie, la société se demande s’il ne vaudrait pas mieux se remettre entre les mains de la force.
À vous,
B. MALON
L’audience sera reprise demain à 7 heures, pour les plaidoiries de MM. Boysset et Frémont et de deux avocats d’office.
—
Autun [Le Creuzot], le 9 avril 1870.
Cher citoyen,
J’arrive d’Autun ; il est six heures et demie, et je n’ai que le temps de donner quelques développements à la dépêche que je vous ai envoyée.
Vous apprécierez les plaidoyers dont je vous enverrai une partie demain, je me borne à dire que Me Frémont, jeune avocat de 23 ans, a fait preuve d’éloquence et a défendu les accusés en socialiste ; Me Boysset s’est surpassé, au dire de tous ceux qui connaissent son talent.
Nous avons noté ces lignes :
Pourquoi vous évertuez-vous à chercher la cause de la grève dans les agitations venues du dehors, et prétendez-vous que cette grève est sans motif et sans raison, et qu’elle est un vote d’ingratitude ? Cette théorie est bien étrange! Ah ! monsieur le procureur impérial, si, au lieu de visiter le Château, vous aviez daigné visiter les chaumières, vous eussiez vu que cette grève a pour cause de grandes douleurs, longtemps contenues, et une misère profonde engendrée par l’insuffisance des salaires. Certes, M. Schneider vous dira que ses ouvriers sont payés sur le taux le plus élevé qu’il soit possible d’atteindre, mais nous avons bien le droit nous, de dire à M. Schneider : « C’est votre intérêt qui vous fait parler ainsi ; nous récusons votre témoignage, et nous disons, nous, que les salaires sont insuffisants. »
Il est une autre cause que vous ne voulez pas voir et dont je vais vous entretenir ; les 12,000 ouvriers du Creuzot ont une caisse de prévoyance dont le capital s’élève à 1,500,000 fr. Depuis longtemps ils demandaient la gestion de cette caisse ; M. Schneider, voulant imiter certaine façon d’agir fréquente en haut lieu, nous dit : « Eh bien ! on votera! » 5,800 ouvriers contre 500 répondent qu’ils veulent gérer eux-mêmes cette caisse ; que fait M. Schneider, ce prétendu père de ses ouvriers ? Il garde la caisse, il renvoie les délégués des ouvriers, et le conflit éclate !
Toute cette remarquable plaidoirie émeut profondément l’auditoire. Aussitôt que le dernier défenseur a fini de parler, le président, sans demander aux prévenus s’ils avaient quelque chose à ajouter, dit d’une voix brève : « Les débats sont clos ! »
Le tribunal se retire pour en délibérer.
Quinze minutes après, le président donne lecture du verdict que vous aurez demain, et les lecteurs de la Marseillaise jugeront si ce verdict a pu être rédigé en quinze minutes : je pose en fait que non.
Ce jugement, prononcé d’une voix sèche et lente, a causé dans la salle une véritable stupeur.
Seuls, les condamnés, dont le courage ne s’est pas démenti, restent impassibles. Tout le monde se regarde ; bientôt les femmes, toutes mères de famille, éclatent en sanglots, demandant à grands cris qui nourrira leurs enfants. C’était un spectacle déchirant, tout le monde avait des larmes dans les yeux. Plusieurs gendarmes et le capitaine de gendarmerie lui-même ne peuvent dissimuler leur émotion; le public sort indigné. Les femmes, elles, avec l’énergie du désespoir, refusent de sortir et poussent des cris plus déchirants que jamais; l’un[e] d’elles s’affaisse sur les marches. J’ai cru devoir, au nom des ouvriers de Paris que j’étais seul à représenter, leur adresser quelques paroles d’encouragement, leur dire que les démocrates ne les abandonneraient pas, et que l’obole républicaine empêcherait les enfants de mourir de faim.
Elles m’ont serré la main avec une effusion que je renonce à peindre.
J’ai pu, un instant après, pénétrer auprès des condamnés. À ces mots d’ouvrier de Paris et de correspondant de la Marseillaise, toutes les mains se sont tendues vers moi.
Nous supplions nos frères de Paris, m’ont-ils dit, de ne pas abandonner nos femmes et nos enfants. Nous n’avons besoin de rien en prison, mais que dans nos maisons on ne meure pas de faim!
Nous remplirons notre devoir, ai-je répondu, c’est aux socialistes à panser les plaies du despotisme industriel; vos frères de Paris auront soin de vos familles; tranquillisez-vous, et bon espoir.
On vient m’annoncer que je ne puis rester davantage, et un gardien me reconduit en s’essuyant les yeux.
J’ai engagé une parole qui sera tenue, je l’espère; le contraire serait désespérant, car je n’avais jamais assisté à un spectacle aussi lamentable. Que les juges dorment en paix, s’ils le peuvent; j’aime mieux ma conscience que la leur. Je vous donne leurs noms qui méritent la plus grande publicité.
Président : Marcouire.
Juges : Castillon, Des Étangs.
Procureur impérial : Roidot.
Juge d’instruction : Duruisseau.
À la gare du Creuzot une foule de 150 personnes environ vient chercher les nouvelles, et ne peut croire l’horrible vérité. J’entends une femme dire:
Ils acquittent ceux qui tuent, et condamnent à des ans de prison les ouvriers qui demandent à pouvoir nourrir leur famille en travaillant!
Une autre ajoute:
Que M. Schneider qui fait emprisonner nos maris nourrisse au moins nos enfants.
Dans la ville la nouvelle est reçue avec stupeur; toutes les figures sont consternées comme si un grand fléau ravageait la contrée. Les rues sont désertes, tous vont dévorer en secret leur douleur, et beaucoup semblent pris d’une terreur qui pourrait bien porter un coup grave à la cause que soutiennent en ce moment ces courageux et malheureux mineurs.
Salut fraternel,
B. MALON
P.S. — Le troisième envoi de 1,000 fr. que la Marseillaise vient de faire à Révillot, n’est pas parvenu à son adresse. Révillot est en ce moment sous les verroux.– B.M.
—
En même temps que nous recevions de notre ami et collaborateur le citoyen Malon les nouvelles navrantes que l’on vient de lire, nous recevions également de la femme du citoyen Révillot la lettre suivante :
Creuzot, 9 avril 1870
Citoyen
Je m’empresse de vous faire parvenir ces quelques lignes, pour ne pas vous laisser plus longtemps dans l’incertitude.
Nous avons eu l’honneur de recevoir vos secours exactement, les 3, 6, 8 ; mais ces derniers sont encore au bureau, à cause de l’absence de mon mari, qui a été obligé de se présenter vendredi 8 devant le tribunal d’Autun. j’espère qu’il arrivera ce soir.
Veuillez, citoyen, excuser le retard apporté à notre réponse, et comptez sur notre exactitude pour l’avenir.
Agréez, citoyen, l’assurance de mes respects et les remerciements de tous les amis.
Femme RÉVILLOT
J’espère qu’il arrivera ce soir.
Non, pauvre femme : — il reviendra quand cela plaira à M. Schneider, à moins que les juges de Dijon ne tiennent à décliner toute solidarité avec les président du Corps législatif.
Allons ! les mineurs en prison, les secours interceptés, la faim et le désespoir dans les familles, les rues pleines de soldats, le pays frappé de stupeur et de désolation ; maintenant on peut organise de grands dîners officiels !
Riez, M. Schneider, le peuple vous répondra.
ACHILLE DUBUC
Nous avons reçu une déclaration d’un groupe de citoyennes de Lyon aux citoyennes du Creuzot ; l’abondance des matières nous force à remettre à demain la publication de cette lettre.
A.D.
LE CRIME AGRAIRE EN IRLANDE
Londres, 2 avril 1870
En Irlande, la spoliation, voire même l’extermination du cultivateur et de sa famille par le landlord, s’appelle le droit de propriété, tandis que la révolte du cultivateur exaspéré contre son bourreau impitoyable s’appelle le crime agraire. Ces crimes agraires (agrarian outrages) du reste très clair semés, mais multipliés à l’infini et exagérés par le kaléidoscope de la presse anglaise, agissant sur un mot d’ordre, ont, comme vous le savez, fourni le prétexte pour renouveler le régime de la terreur blanche en Irlande. De l’autre côté, ce régime de la terreur met les propriétaires en état de redoubler impunément leurs oppressions.
J’ai déjà dit que sous le prétexte de venir en aide aux cultivateurs le landbill consolide le landlordisme. Néanmoins, pour jeter de la poudre aux yeux et par acquit de conscience, Gladstone était bien forcé de n’accorder ce nouveau sursis de vie au despotisme terrien, que sous la condition de quelques formalités légales à remplir. II suffira de dire qu’après, comme auparavant, le bon plaisir du landlord fera loi s’il réussit à imposer à ses tenanciers annuels (tenants at will) des rentes [loyers] fantaisistes, impossibles à payer ou, dans le cas des baux à ferme, à faire souscrire par ses fermiers des contrats de servitude volontaire !
Et comme les landlords s’en donnent à cœur joie ! Le Freeman, journal de Dublin, publie une lettre du Père P. Lavelle, auteur du Irish landlord since the Revolution, dans laquelle il dit :
J’ai vu des pyramides de lettres adressées à ses tenanciers par leur landlord, brave capitaine, « absentee », résidant en Angleterre, qui les avertit que, dorénavant, leurs rentes [loyers] seront augmentées de 25 pour cent. Ceci est l’équivalent d’autant d’annonces d’éviction ! Et cela de la part d’un homme qui ne rend autre service à la terre que d’en manger annuellement la moelle !
L’Irishman, d’autre part, publie les nouveaux baux à ferme, dictés par lord Dufferin, le membre du cabinet Gladstone qui a inspiré le Landbill et introduit le Coercion bill dans la maison [chambre] des Lords. Entez sur l’insolence féodale le calcul rapace d’un usurier expert et la chicane ignoble de l’avocassier, et vous aurez une notion approximative des nouveaux baux à ferme inventés par ce noble Dufferin !
On comprend maintenant que le régime de terreur vient tout à propos pour inaugurer le régime du Landbill ! Supposez, par exemple, que dans un comté quelconque de l’Irlande, les fermiers refusent ou de laisser les rentes [loyers] augmenter de 25 % ou de signer des baux à ferme Dufferin’s ! Alors les landlords du comté, comme cela s’est déjà vu, se feront adresser des lettres anonymes de menace par leur valet de chambre ou par des policiers quelconques. Cela constitue autant de « crimes agraires ». Les landlords dénoncent le fait à lord Spencer, le vice-roi. Lord Spencer déclare le district tombé sous le régime du coercion act, et puis les mêmes landlords, comme magistrats, vont l’exécuter contre leurs propres fermiers !
Les journalistes assez imprudents pour protester seront non seulement poursuivis pour sédition, mais tout le matériel de leur imprimerie sera confisqué sans l’ombre d’une procédure juridique !
On s’expliquera maintenant peut-être pourquoi le chef de votre exécutif a congratulé Gladstone sur les améliorations qu’il allait introduire en Irlande, et pourquoi Gladstone a retourné le compliment en congratulant votre exécutif sur ses concessions constitutionnelles. « Un Roland pour un Ollivier ! » diront vos lecteurs connaisseurs de Shakespeare, mais d’autres, plus versés dans la lecture du Moniteur que dans celle de Shakespeare, se souviendront de la lettre adressée par le chef de votre exécutif à Lord Palmerston, et où on lit ces mots : « N’agissons pas en larrons ! »
Maintenant, je reviens à la question des prisonniers politiques, et pour cause.
En Angleterre la première lettre de Rossa publiée dans la Marseillaise a produit un grand effet — elle aura une enquête pour suite.
Aux États-Unis, tous les journaux ont publié la dépêche qui suit : « La Marseillaise dit que O’Donovan Rossa a été mis nu une fois par jour et examiné, qu’on l’affame, qu’on l’enferme dans une cellule noire, qu’il est attelé à une charrette, que la mort de ses camarades a été causée par le froid auquel ils ont été exposés. » Le New York, correspondant du Irishman dit :
La Marseillaise de Rochefort a mis sous les yeux du peuple américain les souffrances des prisonniers fenians. Nous devons une dette de gratitude à la Marseillaise qui, je l’espère, sera payée avec empressement.
Des journaux allemands ont aussi reproduit la lettre de Rossa.
Désormais le gouvernement anglais ne pourra plus commettre ses infamies au milieu du silence. M. Gladstone aura beau bâillonner la presse irlandaise — il n’y gagnera rien. Un journaliste emprisonné en Irlande sera remplacé par cent journalistes en France, en Allemagne, en Amérique.
Que peut la politique étroite et surannée de M. Gladstone contre l’esprit international du dix-neuvième siècle ?
J. WILLIAMS
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Les noms des mineurs jugés sont corrigés dans l’article daté 15 avril.
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L’image de la séance de vaccination est parue dans Le Monde illustré du 19 mars 1870, on la trouve sur Gallica, là.
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Le journal en entier, avec son sommaire détaillé est ici (cliquer).
Un glossaire actualisé quotidiennement se trouve ici (cliquer).