Comme annoncé dans les articles 1 (automne 1869), 2 (Rochefort), 3 (Varlin), 4 (les journalistes et la Commune) et comme présenté dans l’article 0 (Demain), voici la Marseillaise, quotidien, quotidiennement.

Attention, c’est un journal du matin, mais il est daté du lendemain.

107. Mercredi 6 avril 1870

Oyez, bonnes gens, Rochefort est toujours séquestré ;

Grousset envoie toujours des « Lettres de la Bastille » sous le pseudonyme de « numéro 444 » ;

Fonvielle est toujours candidat ;

il y a un « Courrier politique » d’Arnould ;

et même un épisode du feuilleton de Claretie ;

mais là, sur cette même première page (et pour la première fois), en plein centre, vous ne pouvez pas le rater, il y a ça :

ASSOCIATION INTERNATIONALE DES TRAVAILLEURS

SECTIONS PARISIENNES

La Grève du Creusot

Encore une fois, le prolétariat asservi, affamé, outragé, se révolte contre l’oppression écrasante du capital.

Plus que toutes celles que nous avons vues jusqu’à ce jour, la grève du Creuzot accuse le vice fondamental de l’état économique actuel.

Le sol, cause première d’existence de l’humanité, les machines, produit du travail collectif de plusieurs générations sont là monopolisés entre les mains de quelques capitalistes qui détiennent ainsi les moyens d’existence de toute une population, et forcent jusqu’aux femmes à se révolter, désespérées, contre cette monstrueuse exploitation.

La loi donne au capitaliste le droit de réduire par la faim le prolétaire à la servitude; mais ce n’est pas assez!

Elle arrache encore à leur famille les fils des prolétaires pour les courber sous une discipline abrutissante et les contraindre à protéger le riche impudent et égoïste, à intimider, pourchasser, arrêter leurs frères qui, dans un suprême héroïsme, préfèrent la famine absolue à cette famine lente que leur imposent les potentats de la société moderne!

Aubin, la Ricamarie, en France, l’Épine en Belgique, Bâle en Suisse, démontrent péremptoirement que le mal que nous subissons n’est pas localisé, mais s’étend à l’univers entier.

Travailleurs de tous les pays tendons une main fraternelle aux mineurs du Creuzot qui luttent avec tant de courage et d’abnégation pour notre cause à tous: l’affranchissement du travail!

Et vous frères! continuez votre résistance opiniâtre, ne faiblissez pas, ne redoutez aucune résistance étrangère, le travail n’a plus de frontières: Les travailleurs du monde entier sont avec vous!

SALUT ET SOLIDARITÉ

Les sections de Vaugirard, Meudon, Clichy, Puteaux, Batignolles, Belleville,

de l’Est (faubourg saint-Denis), la Maison-Blanche, relieurs, lithographes, bijoutiers,

cordonniers, ferblantiers, peintres en bâtiment, dessinateurs sur étoffes, opticiens,

cercle d’études sociales, et section allemande.

et puis il y a « La Chambre » de Casse ;

les « Nouvelles politiques » de Francis Enne, qui contiennent l’information que M. Schneider est toujours au Creuzot ;

Jacques Maillet continue son article d’hier dans « La Question sociale » ;

ce que vous attendez tous, les nouvelles du Creuzot, vous le lirez ci-dessous ;

Collot suit toujours Tardieu à l’École de médecine ;

Alphonse Humbert revient, indigné, sur l’incarcération de Gustave Maroteau ;

après quoi, il nous fait sa revue de presse ;

un « Dr Lux » (voyez le journal daté du 16 mars dans lequel ce même Dr Lux, à moins qu’il y en ait eu plusieurs, était l’auteur du Crime d’Auteuil, enfin pas du crime, du livre) nous donne des « Nouvelles de la cour d’Auteuil », c’est-à-dire du prince Pierre Bonaparte ;

quelques lignes de compte rendu analytique du Corps législatif ;

je passe comme presque toujours le « Bulletin des travailleurs », mais sachez qu’on demande un couple de concierges rue de la Fidélité ;

et j’arrive aux « Communications ouvrières », avec la chambre syndicale des ouvriers couvreurs ;

il y a des réunions publiques ;

des annonces ;

encore un jugement contre le Rappel aux « Tribunaux » ;

des souscriptions ;

les préoccupations politiques troublent « la Bourse » ;

théâtres, etc.

LA GRÈVE DU CREUZOT

Voici la lettre qui a été adressée au maître du Creuzot par le comité des mineurs :

À monsieur Schneider, gérant des usines du Creuzot,

Monsieur,

Nous, soussignés, membres du nouveau comité nommé par les mineurs du Creuzot pour les représenter auprès de vous et surveiller leurs intérêts ;

Considérant que la grève qui a éclaté le 21 mars dernier, qui dure encore aujourd’hui, a été motivée par l’impossibilité où se trouvent les mineurs et manœuvres de continuer à travailler aux conditions existant actuellement ;

Considérant qu’une augmentation des salaires est chose nécessaire et, qu’en la réclamant, les mineurs du Creuzot ne font qu’user de leur droit ;

Considérant que le refus formel fait par M. Biozat [Biauzat], ingénieur en chef des mines, ne peut être regardé comme définitif tant qu’il ne nous aura pas été confirmé par vous, gérant des mines ;

Venons, en conséquence, vous soumettre directement et à nouveau nos réclamations.

Nous demandons :

1° Que la journée des mineurs soit portée à 5 fr. ;

2° Que la journée des manœuvres soit portée à 3 fr. 75 cent. ;

3° Que notre chauffe nous soit donnée tous les mois à raison de six hectolitres par chauffe en charbon de deuxième qualité ;

4° Que pas un ouvrier, mineur ou manœuvre, ne soit renvoyé, si nos premières conditions étant acceptées, la grève se termine.

Nous ne pouvons, étant seuls en grève dans l’usine, demander la gestion de notre caisse de prévoyance, mais nous exprimons le désir qu’elle nous soit accordée.

Nous espérons que vous voudrez bien reconnaître la légitimité de nos prétentions.

Nous vous adressons nos salutations.

Le comité : Testard, Revillot, Baudot, Pelletier, Parize, Defaille, Poignot

Correspondance particulière de la Marseillaise

Le Creuzot, 3 avril 1870.

Mon cher Directeur,

Plus que jamais la grève des mineurs est générale. Sur quinze cents ouvriers, plus de quatorze cents ont quitté leur travail. Les femmes employées aux travaux des mines sont également en grève. Sur deux cents, une trentaine à peine a reparu dans les ateliers la semaine dernière ; elles sont bien plus irritées que les mineurs. Trois jours de suite, elles ont énergiquement manifesté la volonté de maintenir la grève.

Vous avez déjà appris leurs très vives démonstrations, qui, commencées jeudi se sont continuées le samedi. Cette dernière journée a été marquée par deux faits d’une certaine importance. Des troupes ont été envoyées à Montceaux-les-Mines [Montceau], où travaillent environ un millier de mineurs dont on redoute également la grève. Si cette crainte se justifiait, M. Schneider se trouverait fort embarrassé pour alimenter ses hauts-fourneaux et ses ateliers de construction.

Vers le soir, le maître a daigné mander les délégués des mineurs pour conférer avec eux. Il va sans dire qu’il n’a rien accordé ; en revanche, il a beaucoup déclamé contre ces canailles d’Assi, d’Alemanus et contre les journaux démocratiques ; la Marseillaise, surtout, a été généreusement gratifiée de cette toute bonapartiste urbanité de langage. Il a parlé aux délégués des bienfaits dont il n’avait cessé d’inonder le pays. Il leur a demandé s’ils ne craignaient pas de voir, dans quelques jours, tout à feu et à sang au Creuzot, et les a invités à user de leur influence, si elle était réelle, pour faire rentrer leurs camarades aux ateliers.

Les délégués ont répondu qu’ils n’étaient pas nommés pour faire accepter aux ouvriers les anciennes conditions, mais pour en obtenir de plus équitables : 5 fr. par jour pour les mineurs, 3 fr. 75 pour les journaliers ; le rappel de ceux qui sont renvoyés, le relaxement de ceux qui sont en prison.

Le maître a répondu qu’ils feraient mieux de moins écouter cette Marseillaise dans laquelle sont insérés tant de mensonges et de stupidités.

Les ouvriers du temps passé, a-t-il ajouté, vivaient bien sans manger de la viande ; et je ne puis pas vous en procurer tous les jours malgré ma bonne volonté.

Enfin, un ouvrier lui ayant dit qu’il avait travaillé à Saint-Etienne, et que les conditions du travail y étaient meilleures, M. Schneider a bondi sur son fauteuil et lui a répondu :

Vous êtes un infâme imposteur !

J’oubliais de vous dire qu’il a également dit aux délégués — pour leur donner une preuve de sa clémence — qu’il avait donné l’ordre à la troupe de ne pas faire feu sur le peuple, et qu’il n’avait fait venir des lanciers que pour disperser les attroupements de femmes, sans leur faire trop de mal. M. Schneider est donc aussi généralissime des armées françaises ? s’il a ordonné de ne pas faire feu, il pouvait donc ordonner de faire feu ?

Quoiqu’il en soit, il y a environ 5,000 soldats au Creuzot. Ils sont, du reste, dans les meilleurs termes avec la population. Aujourd’hui, par un temps magnifique, les rues et les routes sont pleines de soldats qui se promènent avec des ouvriers, et quelquefois tiennent des enfants par la main. Une collision sanglante n’est pas probable.

En résumé, la situation n’est pas mauvaise pour les grévistes ; la solidarité est complète entre les mineurs, et l’entendement le plus parfait n’a cessé de régner parmi eux. Le pays n’en est pas moins sous le coup d’une véritable terreur. Lisez plutôt le Grelot, journal satirique de Dijon (n° du 2 avril 1870) :

L’autorité, dans cet excellent pays ne s’appelle pas Schneider père, elle ne s’appelle pas Schneider fils, elle ne s’appelle pas tel ou tel chef des travaux ; elle ne s’appelle pas même légion; mieux que ça, elle s’appelle : Usine.

Ceci est tout simplement effrayant.

Prenez garde : en temps de grève, il n’y a que le gréviste qui ne soit pas l’autorité. Autrement, tout ce qui navigue dans les eaux de l’usine, c’est l’autorité.

Malheur au voyageur qui, sans avoir préalablement pris conseil des trois ou quatre cents principaux membres de l’autorité, s’aviserait de descendre dans tel ou [tel] hôtel, d’aller consommer sa demi-tasse dans tel café, de se faire raser chez tel barbier, d’acheter son tabac dans tel bureau !… Il est aussitôt mis à l’index, signalé à l’usine, considéré comme irréconciliable, mécréant, hérétique, fauteur d’hérésies, relaps.

Et, pour peu qu’il s’avise de faire profession d’opinions indépendantes ou d’acheter des journaux non officieux, alors, la mesure est comble pour lui, il ne reste plus qu’à faire venir de toutes les garnisons des environs le plus de régiments possible, de convoquer toutes les brigades de gendarmerie, afin de l’appréhender au corps, de lui appliquer une bonne paire de menottes et de le conduire à Autun, où on lui prouvera, avec la limpidité d’un ciel méridional, qu’Allah seul est Dieu, et que l’usine est son prophète.

L’usine, c’est l’inquisition. C’est la rue de Jérusalem de Paris se multipliant sous toutes les formes, par l’employé, par l’ouvrier, par le mineur, par la femme, par l’enfant… Une bonne partie du pays moucharde et tyrannise l’autre, qui tremble. Et tout cela, « grâce à qui ? » Ce n’est pas, à coup sûr à « Charles Bourbaki. »

Signé : ÉMILE FAURE

Demain je vous enverrai une correspondance plus circonstanciée, je vais, ce soir, compléter les renseignements que j’ai pu recueillir.

A vous cordialement.

B. MALON

Autre correspondance

3 avril 1870

La journée a été très calme. Hier soir, à 8 heures, M. Schneider a fait au comité des mineurs l’honneur de le recevoir. Il s’est appliqué surtout à faire un discours plein de haute morale et de terribles menaces. Il a raconté ses projets pour l’agrandissement de ses aciéries, ateliers, et de tout le Creuzot en général ; il a parlé de fortes commandes, d’achats de matériaux, puis enfin il a fini par dire qu’il ne ferait rien de tout cela puisqu’on ne voulait plus subir ses volontés. Ensuite sont venues les injures.

Il a dit des premiers grévistes que c’étaient des canailles ; que cet Assi voulait enlever la caisse et la porter à ses amis de Genève. Il s’est emporté jusqu’à insulter les délégués et traiter certains d’entre eux d’infâmes menteurs. En résumé le maître n’a pas voulu reculer d’une semelle ; il est, dit-il, résolu à laisser mourir de faim ses douze cents mineurs, et il a annoncé qu’il avait fait venir de la cavalerie pour mâter les femmes qui se mêleraient de faire résistance.

On nous affirme d’autre part — et nous reproduisons l’assertion sous toute réserve — que M. Schneider veille soigneusement à ce que pas un seul des journaux canailles ne pénètre au Creuzot. Un citoyen du pays a demandé à M. le sous-préfet l’autorisation de vendre la Marseillaise dans la ville, et n’a point reçu de réponse. — On décachetterait aussi, paraît-il, toujours sur ordre de M. Schneider, les lettres adressées aux bureaux de notre journal ; et plusieurs communications écrites qui nous étaient adressées ne nous sont effectivement point parvenues.

Bien que le besoin commence à sévir parmi les grévistes, et que plusieurs familles souffrent sérieusement, les mineurs montrent le plus grand courage et ont l’intention formelle de persister dans leur résolution.

Pour extrait : BARBERET

Nous résumons comme suit les autres lettres qui nous arrivent du Creuzot.

La première est du 28 mars :

Le citoyen Assi est traqué comme d’habitude. Hier la gendarmerie a opéré une trentaine d’arrestations ; ce n’est pas la faute de la police s’il n’y en a pas davantage, mais les hommes sont plus adroits que les agents et se dérobent à leurs poursuites malgré les patrouilles qui battent les bois et les montagnes. Dans leur zèle lesdits agents vont jusqu’à se déguiser en mineurs et ne sont pas plus heureux pour cela.

Les mines sont entièrement sans mineurs, les forges inspirent les plus grandes craintes à tous les chefs de l’usine. Schneider paraît très-heureux de la disparition d’Assi, mais il veut à toute force qu’on l’arrête et s’imagine que l’arrestation de ce citoyen ramènerait tous les mineurs au travail.

Schneider parle aussi de renvoyer tous les mineurs et d’en prendre d’autres, — qu’il en trouve.

Jeudi matin, quarante-deux individus avaient été dirigés sur Autun, maintenant on parle de cent. Aussi les mineurs ne se font pas voir, et M. Schneider qui voulait les rassembler à la mairie, soi-disant pour écouter leurs réclamations, mais en réalité pour connaître les membres du comité, en a été pour ses frais, et il a eu soin de ne se présenter à cette réunion qu’avec une escorte imposante.

Les timides qui n’osaient pas se mettre en grève ont maintenant peur d’être battus par les femmes s’ils vont travailler, ou arrêtés par la police en descendant dans les mines, car les agents arrêtent aussi bien les travailleurs que les grévistes, tant ils craignent de revenir les mains vides.

Voici quelques nouveaux détails sur des faits déjà connus :

Creuzot, 2 avril

Hier, de midi à une heure, des femmes ont été au grand dépôt de charbon pour engager quelques journaliers et quelques filles à quitter le travail. Les gendarmes étant venus, ces femmes leur dirent qu’on n’avait pas besoin d’eux.

Un gendarme plus susceptible ou plus brutal, prit son élan et s’élança sur une femme qui est, dit-on, enceinte de six mois. La pauvresse voulut se sauver, et ce mouvement fit qu’elle reçut dans le derrière un formidable coup de pied qu’elle aurait reçu dans le ventre ; elle s’en alla rouler à cinq ou six pas, et se relevant toute en pleurs, elle revint près de son adversaire pour le narguer. Le gendarme lui décocha alors deux énormes soufflets qui la renversèrent, deux autres se précipitèrent sur elle et la traînèrent pour l’emmener.

Furieuses de cette brutalité, les femmes présentes, environ deux cents, ayant rempli de pierres leurs tabliers, forcèrent ces gendarmes à lâcher leur compagne et demandèrent qu’on leur livrât le gendarme assommeur de femmes ; mais celui-ci s’était caché derrière des citoyens.

Ses camarades voulurent employer la ruse pour avoir raison de la malheureuse et lui dirent de les accompagner jusqu’au poste afin de reconnaître celui qui l’avait battue. La femme les suivait en pleurant : — Viens donc avec nous, dirent les autres ; il ne faut pas se fier à la police ; une fois au poste, ils te garderont. — Qu’est-ce que vous dites de la police, dit l’un d’eux ? — On ne vous dit rien, grand fainéant, répondit l’une, et toutes passèrent.

Il s’est présenté à un puits trois mineurs, on les a renvoyés, en prétendant qu’ils n’étaient pas assez nombreux pour faire croire à la reprise des travaux.

Du reste on ne voit dans la plupart des puits que les hommes indispensables pour donner à manger aux chevaux. Dans le puits des Moineaux, il faut que les pompes d’épuisement fonctionnent nuit et jour, aussi M. Schneider a-t-il fait offrir au machiniste une escorte de quatre gendarmes pour le protéger, mais le machiniste a refusé en disant que les mineurs savaient bien que son service était utile et que quatre gendarmes seraient insuffisants si on voulait empêcher les pompes de marcher.

On nous cite un fait qui témoigne de l’énergie déployée par les femmes dans cette lutte de la misère contre le capital.

Le train allait partir pour Autun, et les gendarmes emmenaient trois femmes à la prison.

Les autres femmes se placèrent devant le train pour l’empêcher de partir, et ne voulurent pas laisser la place qu’on ne leur ait rendu leurs camarades.

Le chef de gare, qui est très aimé au Creuzot, intervint, et sur son invitation les gendarmes rendirent leurs prisonnières et retournèrent à leurs postes.

Une de ces prisonnières était celle-là qu’on avait battue et qui avait été arrêtée chez elle, et une autre avait sur les bras un enfant de huit mois. MM. Schneider père et fils ont assisté à cette scène.

Quand les femmes et les gendarmes ont de ces démêlés, les soldats rient de bon cœur.

Une centaine de lanciers campent avec leurs chevaux dans le pays.

Les provocations et les menaces de toutes sortes vont leur train et, malgré la cohue des grévistes et les dispositions pacifiques des soldats, il devient évident ici que l’on n’attend qu’un prétexte pour faire parler les chassepots.

On ne saurait donc trop engager les mineurs à rester dans leur droit absolu, qui est de faire grève et de se refuser au travail, mais en même temps de ne donner aucun prétexte aux rigueurs que l’on ne demande qu’à exercer.

ACHILLE DUBUC

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Les relieurs (dont la section parisienne, présidée par Eugène Varlin, a signé le texte de soutien aux grévistes du Creuzot) ont été dessinés par Wentzel bien avant, à Wissenbourg et en 1847, ils viennent de la Bibliothèque nationale universitaire de Strasbourg, via Gallica, là.

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Le journal en entier, avec son sommaire détaillé est ici (cliquer).

Un glossaire actualisé quotidiennement se trouve ici (cliquer).